electrocd

Détail des pistes

Sustain

Adrian Moore

  • Année de composition: 2009-10
  • Durée: 12:26
  • Instrumentation: support
  • Éditeur(s): Ymx média
  • ISWC: T9116694281

Stéréo

ISRC CAD501110145

  • MP3, 320 kbps
  • 96 kHz, 24 bits

Surround 5.1

ISRC CAD501110137

  • Dolby Digital, 48 kHz, 24 bits
  • 96 kHz, 24 bits

Sustain est née d’expériences sur la transformation par changement de hauteur ayant produites des spectres complexes et très clairs. Sa croissance tendait aussi vers un certain «maintien». Au fil de l’accumulation d’autres sources sonores, dont les sons soutenus du vent, l’idée d’une pièce onirique et détendue s’est fracassée et quelque chose de plutôt brutal s’y est substitué. Il m’était impossible de dompter les sons mentionnés. Voici un cas où le titre décrit mal le contenu! Une œuvre principalement abstraite, bien que les références à la nature (grands espaces, vent) contribuent à relier le réel à l’imaginaire.

[traduction française: François Couture, vi-11]


Sustain [Maintien] a été réalisée entre août 2009 et février 2010 au studio du compositeur et créée le 1er mars 2010 lors du concert 20 years of musical innovation donné au PACE Studio 1 de la De Montfort University (Leicester, RU).


Création

  • 1 mars 2010, 20 ans d’empreintes DIGITALes, Cultural eXchanges 2010: 20 Years of Musical Innovation, Studio 1 — PACE Building — De Montfort University, Leicester (Angleterre, RU)

Composition

Fields of Darkness and Light

Adrian Moore

  • Année de composition: 2009-10
  • Durée: 10:23
  • Instrumentation: violon et support stéréo
  • Éditeur(s): Ymx média
  • Commande: Darragh Morgan
  • ISWC: T9115728831

Stéréo

ISRC CAD501110146

  • MP3, 320 kbps
  • 96 kHz, 24 bits

Surround 5.1

ISRC CAD501110138

  • Dolby Digital, 48 kHz, 24 bits
  • 48 kHz, 24 bits

À Darragh Morgan

Fields of Darkness and Light s’articule sur une séquence de 13 accords. Ceux-ci et leurs transpositions fournissent la structure harmonique qui encadre les thèmes que présente le violon. Le son de cet instrument n’est pas transformé en temps réel. La «bande» stéréo est plutôt fragmentée en 100 courts segments qu’actionne un interprète à l’ordinateur. Ces fragments peuvent former un bourdon (qui peut receler plusieurs couches) ou dialoguer avec le soliste. Dans l’un et l’autre cas, cette pièce donne au soliste et au joueur d’ordinateur l’occasion de former un ensemble.

[traduction française: François Couture, v-11]


Fields of Darkness and Light [Champs de noirceur et de lumière] a été réalisée entre octobre 2009 et février 2010 au studio du compositeur et créée par Darragh Morgan le 28 avril 2010 au Clothworkers Centenary Hall (Leeds, RU). Elle est une commande de Darragh Morgan.


Création

  • 28 avril 2010, Darragh Morgan, violon • Concert, Clothworkers Centenary Hall — School of Music — University of Leeds, Leeds (Angleterre, RU)

Distinctions

Composition

Interprètes

Fixation

Partitions

Surface

Adrian Moore

  • Année de composition: 2007
  • Durée: 15:22
  • Instrumentation: support 7.1 canaux
  • Éditeur(s): Ymx média
  • ISWC: T9027966445

Stéréo

ISRC CAD501110147

  • MP3, 320 kbps
  • 96 kHz, 24 bits

Surround 5.1

ISRC CAD501110139

  • Dolby Digital, 48 kHz, 24 bits
  • 48 kHz, 24 bits

Surface examine la nature changeante de la paire forme-contenu dans le cas de petits éléments sonores disséminés dans un espace ambiophonique tridimensionnel. Elle réfléchit aussi sur le concept d’environnement en musique électroacoustique (à ne pas confondre avec la notion d’écologie sonore). Par «environnement sonore plausible», on entend un environnement où éléments et interactions sont créés d’une manière orientée objet.

Un environnement sonore: des forces latentes obscurcies par un extérieur paisible luttent sous la surface et traduisent la noirceur intérieure.

Dans, Surface, j’ai construit et développé des objets appartenant à différentes classes à l’aide de méthodes associatives résistives (le petit devient grand, le haut devient bas, le rapide devient lent). Les concepts des langages de programmation orientée objet se prêtent bien à la composition au sens large (héritage, encapsulation, polymorphisme et récursivité); celui d’environnement est en usage et fait depuis longtemps l’objet de débats dans la littérature électroacoustique. Il m’a semblé approprié d’explorer ces deux idées dans le «paysage sonore» de Surface.

Puisque la technologie augmente les possibilités de la pratique compositionnelle, particulièrement dans la dimension spatiale, j’ai voulu savoir quelle est la meilleure manière de composer des sons à l’intérieur d’une spatialisation 7.1. Mes environnements sonores plausibles se veulent immersifs (ils remplissent l’espace spectral et physique), avec des sons auxquels sont assignés des traits de comportement spatial indiquant une activité collaborative de groupe (des idées fondées librement sur les travaux de Denis Smalley sur l’espace; cf Space-form and the acousmatic image dans Organised Sound (2007), no 12, p. 35-58).

J’avais pour théorie (si on peut l’appeler ainsi) que la perception d’un environnement plausible peut susciter une impression intemporelle, quelque chose qui perdurera une fois l’écoute terminée. Mieux encore: il est possible de ré-imaginer l’environnement au moment voulu. Il n’existe ni thèmes ni sections, que de courtes pauses, et très peu de forme «imposée»; plutôt une sensation d’immersion dans un monde sonore sombre et inquiétant (dans le cas présent). J’ai tenté, cependant, de donner à cet environnement un air «naturel». On peut s’imaginer dans une lagune, avec de l’eau jusqu’aux genoux, au moment où la brume se dissipe au petit matin. Des éléments sont obscurcis, cachés par la brume ou sous l’eau. Ils approchent furtivement. Et l’observateur n’est pas toujours immobile; il lui arrive de se déplacer, ce qui transforme la perspective sur l’environnement dans son ensemble.

[traduction française: François Couture, vi-11]


Surface a été réalisée en 2007 au studio du compositeur et créée au Reid Concert Hall (Édimbourg, Écosse, RU) le 8 novembre 2008 dans le cadre du festival Soundings…. La présente version ambiophonique 5.1 a été réalisée en août 2010 au studio du compositeur.


Création

  • 8 novembre 2008, Soundings… 2008: Uma!, Reid Concert Hall — Edinburgh College of Art — The University of Edinburgh, Édimbourg (Écosse, RU)

Composition

3Pieces

Adrian Moore

  • Année de composition: 2006-07
  • Durée: 25:29
  • Instrumentation: support 5.1 canaux
  • Éditeur(s): Ymx média
  • ISWC: T9002130736 / T9247752676

Surround 5.1

ISRC CAD501110140

3Pieces réunit trois œuvres abstraites composées à partir d’enregistrements de violon, de cor et de piano. Ces œuvres peuvent être écoutées ensemble ou séparément. Les 3Pieces ont été écrites dans le cadre d’une activité de collaboration créative centrée sur un trio de cors. D’abord conçues comme «intermèdes électroacoustiques», elles ont pris de l’ampleur en s’amalgamant un projet de recherche sur la nature du jeu libre et de l’improvisation à l’intérieur d’œuvres pour support (sons fixés). Comme dans les œuvres précédentes, je me suis intéressé, au fil de la composition de 3Pieces, au catalogage et à la sélection de matières utilisables à partir d’un vaste ensemble de sons expérimentaux. Si les techniques faisant appel à l’improvisation avec les matières sonores peuvent se prêter au bricolage, le compositeur de musique électroacoustique se fie rarement à une approche si dépendante des heureux hasards. Cependant, il demeure difficile de décrire et de justifier le processus décisionnel autrement qu’à travers le support même. J’ai étudié la question sous deux angles. Le premier consistait à créer un instrument d’interprétation (à l’aide d’une tablette graphique) qui permettrait une plus grande interaction «humaine» avec la matière. Le second consistait à commencer à explorer l’enregistrement, le pistage et le catalogage du processus compositionnel. 3Pieces repose beaucoup sur le premier de ces procédés. Bien que chaque pièce porte sur un seul instrument, le spectre du «trio de cors» demeure perceptible.

[traduction française: François Couture, vi-11]


3Pieces [3Pièces] a été réalisée en 2006-07 au studio du compositeur et créée au Firth Hall de The University of Sheffield (RU) le 20 mars 2007, lors du concert Crossing Continents. Merci à Tom James (cor) et à Peter Cropper (violon).


Création

  • 20 mars 2007, Crossing Continents, Firth Hall — Firth Court — The University of Sheffield, Sheffield (Angleterre, RU)

Composition

3Pieces, 1: 3Pieces: Piano

Adrian Moore

  • Durée: 9:28
  • Éditeur(s): Ymx média

Stéréo

ISRC CAD501110149

  • MP3, 320 kbps
  • 96 kHz, 24 bits

Surround 5.1

ISRC CAD501110141

  • Dolby Digital, 48 kHz, 24 bits
  • 48 kHz, 24 bits

3Pieces: Piano utilise une séquence d’accords récursifs tirés d’une œuvre antérieure, Piano Piece (for Peter) (2004), et s’appuie fortement sur une répétition régulière et un bourdon.

[traduction française: François Couture, v-11]


3Pieces, 2: 3Pieces: Horn

Adrian Moore

  • Durée: 11:10
  • Éditeur(s): Ymx média
  • ISWC: T9247752665

Stéréo

ISRC CAD501110150

  • MP3, 320 kbps
  • 96 kHz, 24 bits

Surround 5.1

ISRC CAD501110142

  • Dolby Digital, 48 kHz, 24 bits
  • 48 kHz, 24 bits

Des textures denses résultant de développements des techniques étendues au cor s’ouvrent dans l’espace ambiophonique pour mener à plusieurs moments «orchestraux».

[traduction française: François Couture, v-11]


3Pieces, 3: 3Pieces: Violin

Adrian Moore

  • Durée: 4:43
  • Éditeur(s): Ymx média

Stéréo

ISRC CAD501110151

  • MP3, 320 kbps
  • 96 kHz, 24 bits

Surround 5.1

ISRC CAD501110143

  • Dolby Digital, 48 kHz, 24 bits
  • 48 kHz, 24 bits

3Pieces: Violin se veut quelque peu plus soumise (contre son gré).

[traduction française: François Couture, v-11]


Rococo Variations

Adrian Moore

  • Année de composition: 2006
  • Durée: 17:22
  • Instrumentation: support 5.1 canaux
  • Éditeur(s): Ymx média
  • ISWC: T0116343840

Stéréo

ISRC CAD501110152

  • MP3, 320 kbps
  • 96 kHz, 24 bits

Surround 5.1

ISRC CAD501110144

  • Dolby Digital, 48 kHz, 24 bits
  • 48 kHz, 24 bits

Rococo Variations est une œuvre abstraite se fondant sur une série de transitions harmoniques synthétisées. Après avoir terminé Dreaming of the Dawn, j’ai eu envie d’animer des matières harmoniques basiques et d’utiliser des changements structurels pour déguiser les répétitions. À l’origine, Rococo Variations n’était qu’un très simple passage harmonique (et mélancolique) de huit mesures de rondes. Travailler ainsi sur les hauteurs et les harmonies s’est révélé extrêmement difficile, puisque les voix synthétiques, une fois enregistrées, résistaient à toute modification. Très clairement, si une série de manipulations s’avérait possible, le maintien d’une certaine cohérence à l’étape du mixage s’obtiendrait par la variation.

La nature discrète des notes / accords posait, elle aussi, quelques défis. Outre des fichiers MIDI des transitions harmoniques, j’ai traduit des séquences vers Max/MSP pour pouvoir effectuer des glissandi synthétiques entre les accords et contrôler la durée et les dynamiques de la synthèse par le truchement d’une tablette graphique.

Alors, pourquoi rococo? L’une des transformations possibles de la matière tonale initiale impliquait de manipuler ses spectres harmoniques (peut-être la rendant inharmonique ou animant par des glissandi les caractéristiques internes d’un son). Certains sonogrammes offraient des détails très intrigants. Néanmoins, il serait ridicule d’utiliser ces manipulations pour «décorer» ainsi tout le morceau, encore plus de laisser ces manipulations dicter la structure de celui-ci. Pourtant, l’idée de rococo était en place, influençant particulièrement les manipulations spectrales et spatiales dans la spatialisation, la granulation à travers plusieurs canaux et la convolution de bourdons avec des matières très décoratives.

[traduction française: François Couture, v-11]


Rococo Variations a été réalisée en 2006 au studio du compositeur et créée au Reid Concert Hall (Édimbourg, Écosse, RU) le 3 février 2006 dans le cadre du festival Soundings….


Création

  • 3 février 2006, Soundings… 2006: Concert, Reid Concert Hall — Edinburgh College of Art — The University of Edinburgh, Édimbourg (Écosse, RU)

Composition